Icône la première cousette sous confinement.





Voilà maintenant quatre jours que toute la population française se retrouve confinée à la maison pour freiner la propagation du Corona Virus.


C'est une situation étrange que de se retrouver dans un espace restreint, pour ma part un peu dans une prison dorée puisque  habitant à la campagne, j'ai la chance de pouvoir  me promener dans le jardin pour prendre l'air dès que l'enfermement me pèse.

Finalement niveau couture , depuis le début de ce confinement, peu de choses ont changé concernant le temps que j'y consacre. Je ne me suis pas jetée davantage sur ma machine à coudre sachant que j'y consacrais déjà beaucoup de temps avant. 

Au contraire, j'ai même l'impression de passer moins de temps dans mon atelier. Je me dis que j'ai le temps, que rien ne presse... je répartis mon temps entre mon travail pour le lycée, la cuisine, l'entretien de la maison et le rangement de mon atelier,  le suivi de mon compte instagram, je prends le temps de faire de belles photos...

 Et je COUDS avec quand même la contrainte de ne pouvoir utiliser que les fournitures disponibles dans mon atelier..



Faire avec les moyens du bord, c'est donc le défi que je me suis lancée avec la réalisation de ce nouveau sweatshirt Icône. Quand j'ai vu le nouveau patron de Johanna, la créatrice de Atelier Scammït, je n'ai pas hésité une seule seconde à le commander en version PDF. 

 

Le patron


Comme tous les patrons de la marque, Icône est un patron qui offre de multiples possibilités : 12 variations sont possibles : sweat avec ou sans capuche, et cardigan zippé ou boutonné. C’est un patron à la coupe féminine et plutôt ajusté et pour un porté loose il faudra choisir une taille au dessus. 





Ma version





J’ai réalisé la version sweat à capuche sans la poche.

Le patron étant prévu pour une taille 170 cm,  j’ai réduit en longueur, le dos, le devant et les manches de 5 cm. 

C’est un patron qui ne présente aucune difficultés particulières et qui est donc  accessible aux débutants. J’ai effectué tout le montage à la surjeteuse pour une plus jolie finition mais la créatrice propose également la réalisation du sweat à la piqueuse plate avec une aiguille double. 

Johanna propose également un pas à pas vidéo qui permet de coudre le patron étape par étape en toute simplicité.






Le tissu et les fournitures


Comme je le disais précédemment, pour la réalisation de ce nouveau sweat je n'ai utilisé  que des fournitures de mon stock. Un bon moyen de faire fonctionner sa créativité et aussi de faire un peu le vide d'un atelier un peu trop encombré. 

J'avais  ce joli coupon de 1m20 de maille velours commandé chez Stragier , un tissu stretch, à grosses côtes 6 mm de couleur ivoire clair. Exactement ce qu'il me fallait mais avec un métrage qui me semblait insuffisant. Après avoir posé toutes les pièces sur le tissu, je constatais en effet  qu'il me manquait de quoi faire la doublure de la capuche.

 En fouillant dans mes chutes de tissu, je suis tombée sur un reste de jersey écru exactement de la même couleur (quelle chance) dans laquelle j'ai pu réaliser la doublure de la capuche.

Pour le bord côte, j'ai longuement hésité entre :

-  utiliser les petites chutes de la maille velours avec des coutures et dans le droit fil donc avec moins d'élasticité 

- Utiliser du bord côte noir uni ou marron uni

- Utiliser une bande de bord côte Alb Stoffe achetée chez Rascol il y a plusieurs semaines...

 Finalement c'est pour cette troisième option que je me suis décidée. 





Et enfin pour le cordon, en fouillant dans mes rubans, j'ai déniché cette pépite, un passepoil noir et doré exactement assorti au bord côte, que j'avais reçu dans une box couture en décembre et que je n'avais pas encore utilisé.





Le bilan


Au final, le résultat me plait beaucoup et si je devais le refaire, je ne changerai rien. 

Peut être qu'en temps normal j'aurai écumé toutes les merceries en ligne pour trouver un bord côte moins contrastant et un cordon ton sur ton.  J'aurai aussi dépensé davantage pour commander une plus grande quantité de tissu qui m'aurait permis d'assortir la doublure de la capuche avec le tissu extérieur. 


Cette situation me fait prendre conscience que je cède trop facilement à l'appel de la société de consommation. 

Certains disent que "le mieux est l'ennemi du bien" et l'on se rend bien compte dans la situation que nous vivons actuellement que cette phrase prend tout son sens... 







Prenez bien soin de votre santé car c'est notre bien le plus précieux...




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